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Guide simple des normes et certifications de portes blindées

Portes retardatrices d’effraction : les normes et classes de résistance

Les acheteurs se souvent confus face aux différentes certifications de portes blindées anti-effraction. Pourtant, ces normes sont importantes et doivent être comprises afin de choisir en toute connaissance de cause le niveau de protection qui correspond le mieux à leurs critères de sécurité. Besoin d’un point clair ?

Nous répondons ici à vos interrogations.

Toutes les portes et menuiseries retardatrices d’effraction sont-elles certifiées ?

Toutes les portes blindées et menuiseries anti-effraction disponibles sur le marché Français ont été testées par le CNPP, le Centre National de Prévention et de Protection, en conditions réelles simulées. Cet organisme indépendant leur attribue une classification en fonction du degré de résistance à l’effraction (temps de résistance de la porte blindée elle même, de la serrure et des paumelles, selon divers modes d’effraction).

Le référentiel

A2P : trois niveaux de résistance

Le référentiel A2P (« Assurance Prévention Protection »), qui n’est pas une norme et qui est exclusivement réservé aux portes de logement, prévoit trois niveaux de résistance en fonction du type d’outils utilisés pour la tentative d’effraction : BP1 (pied de biche…), BP2 (cisailles à métal…) et BP3 (scies cloche…) et du temps de résistance, offrant une protection croissante contre l’effraction (de 5 à 15 minutes).

Toutes les portes blindées anti-effraction sont testées en conditions réelles en laboratoire et certifiées par le référentiel A2P.

Calcagni métallerie ne travaille pas suivant ce référentiel.

La norme européenne EN 1627 : six niveaux de résistance

Tous les essais officiels en laboratoire sont aujourd’hui réalisés selon les normes européennes EN 1627 à EN 1630, qui permettent d’évaluer les performances des menuiseries retardatrices d’effraction en fonction des méthodes d’essai utilisées.

La norme EN 1627 propose six classes de résistance offrant une protection croissante contre l’effraction, et définies en fonction du type d’outils utilisé et du temps de résistance.

Elle décrit les conditions des essais et les classes de résistance applicables aux normes EN 1628 (résistance à une charge statique), EN1929 (résistance à une charge dynamique) et EN 1630 (résistance aux tentatives d’effraction manuelles).

Les classes de résistance CR2 et CR3 sont recommandées pour les locaux de faible niveau de protection, tandis que les classes CR4 (cisaille à métal…), CR5 (scie sabre…) et CR6 (outils électriques puissants…) sont recommandées pour des portes anti-effraction des locaux commerciaux et bâtiments à caractère sensible et nécessitant une haute sécurité, avec un temps de résistance allant de 10 à 20 minutes.

L’entreprise Calcagni a équipé de nombreux bâtiments publics tels que casernes, prisons, banques, etc. avec ce type de porte ultra-sécuritaire.

Normes des menuiseries anti-effraction : ce qu’il faut retenir

Bien que proches, il n’y a pas d’équivalence stricte entre les niveaux A2P BPx et les niveaux CRx des certifications européennes. Ils doivent donc faire l’objet de rapports d’essais spécifiques.

La certification EN 1143, pour les portes fortes

La certification EN 1143 est la norme de référence pour les portes fortes blindées de chambres fortes.

Une solution proposée par Calcagni, en partenariat avec un fournisseur européen).

Ils ont mis leur sécurité entre nos mains

Les menuiseries anti-effraction et de sécurité Calcagni ont été installées sur de nombreux bâtiments publics sensibles : ambassades, bâtiments de l’ONU, casernes, ministères, commissariats, prisons, banques, etc.

 

CTA Notre bureau d’études est à votre disposition pour étudier toutes les combinaisons répondant à votre besoin de protection : info@calcagni.fr – Tel. 04 77 43 44 27